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Tout me revient,comme une forte nausée,
nos mois me remontent à la gorge,
le tramway, ton allure de motard, pyjama rouge, veste en cuir, les tartes aux fraises, les cigarettes, le nouvel an, les jeux vidéo, la voiture, toi qui gueules sur les gens, des t shirts, du chocolat, les marchés, des posters, le shopping,ta famille, ma coupe garçon, ta musique, mes amis, les Amériques, True romance, la mécanique.
La plage et ta maison.
Une main qui me coiffe, me nourrit, fait mes lacets, défait mes corsages.
Une voix, qui récite , par cœur, mes envies, mes couleurs, mes vernis, mes coups de tête, la maladie, cette petite fille, que je suis, que je fus. La réglisse, les haribos, ce que j'aime pas, les tagadas, une bague au doigt.
Ta musiques, les Amériques, True romance, la mécanique.
Puis un peu trop, je me blottie, je rétrécis, trop de bruits, casser le sucre, mouiller la joue.
La voiture qui éjecte, la boîte de gâteaux qui vole, la portière qui claque.
Sur le goudron, un mille feuille, mes godasses, de l'absence.Ma musique, mes cheveux longs, les poétiques.
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Yeux jade et cheveux charbon, son ombre sur ses pas,elle remonte mes rues comme on sortait de la plage à Tipaza,
calme et pensive.
Seuls deux pêcheurs manquent à l'architecture urbaine qu'elle arpente,
deux pêcheur et les cendres violettes d'un bougainvillier.
" Les saisons tombent des arbres,
son dos dort contre une peau de pêche tranquille
elle habite un lieu qui a mal à l'espoiroù notre passé dort à la porte comme un petit animal
dans sa maison de briques blanches,
on a peint en rose un endroit,
pensant rendre service à l'ennui"
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Une énorme machine est suspendue au-dessus de mon lit, à 6cm de mon visage, accrochée au plafond par un unique fil. Je ferme les yeux, je suis assise sur une pierre rectangulaire, des hommes pissent sur la pierre et me regardent. Je tremble. J'ouvre mes yeux, le monstrueux tas de ferraille est encore là.
Je sens le souffle saccadé sur mon front, mes lèvres et mes joues. Ce fameux souffle, dans ma chambre qui ne contient que moi. Moi et la machine. Enfin, la machine et le fil et les hommes qui pissent et une pierre rectangulaire. Mais ça ne compte pas tout ça, c'est dans ma tête. C'est dans ma tête.)
-Petit sucre, quand la machine te flotte au-dessus de ta mignonne frange et que le souffle te chatouille le pif, n'oublie jamais que c'est dans ta tête, tout est dans ta tête. Tout sauf la mélodie. Elle, elle existe.
-Mais j'fais comment pour savoir que la mélodie existe en dehors de ma tête?
-Tu n'as pas à le savoir
Doucement je tire mon téléphone de sous l'oreiller, le fil du chargeur s'est encore emmêlé avec ceux de mes écouteurs. Je tire d'un coup sec et violent sur un nœud têtue, la machine entame un basculement menaçant et le souffle devient une haleine perfide.
"Vite! la mélodie petit sucre!!"
Je branche mes écouteurs
Vite. Putain. Vite. C'est dans ma tête.
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Soledad a les poignets chauds et sur sa peau le rosé glisse
De belles pommettes et des pompons multicolors
Elle a le rouge au cou, le coût du souffle grimpe pour elle
Plus belles que les miennes
Soledad a des mains
Plus fraise et plus satin
Elle a ces yeux
regarde moi
Mon dieu
Regarde moi si tu peux
Soledad tes roses et ma térébenthine ne font pas bon ménage. Je te piétine.
Soledad dentelles, pétales, câlins et moi je laisse traîner mon parfum.
Mes canines polianthes tuberosa , comme mon loup sans laisse , mordent violemment.
Ma nuit est un vent chaud, une lune rouge et sanglante.
Soledad est belle? Je suis le goût omniprésent.
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But you're so young...
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https://www.youtube.com/watch?v=2uOyfqVuonQ
https://www.youtube.com/watch?v=2uOyfqVuonQ
https://www.youtube.com/watch?v=2uOyfqVuonQ
https://www.youtube.com/watch?v=2uOyfqVuonQ
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Incapable de créer et pauvre de mes mains,
La trahison de mes idées est si creusée que même les arbres me paraissent aliénés
"Cette oeuvre est composée de deux blocs de granite et de laitue fraîche"
Je suis composée d'un fluide sonore inaudible et dispersé
Mes "je" sont pathétiques, je suis incapable d'écrire autrement.
العجز
Il faut être un chat, ça bouffe, ça pisse et ça fait des caresses,
ça caresse beaucoup
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à 23h57 la poésie m'épuise d'accord ?
Ce prénom est ridicule, je te le dis.
Moi je veux être une chanson,
Je veux être toutes tes chansons.
Et puis ton miel et puis ton pain et puis ton cacao.
QUOI SOLEDAD? SOLEDAD? SOLEDAD?
C'est hideux.
Regarde moi,
J'ai cueillis des magnolias.
J'ai mangé quelques poires pour toi,
J'ai reculé le soleil
J'ai acheté des plumes
Soledad?
Affreux.
J'ai marché longtemps
J'ai couru
J'ai ramassé mes pieds
puis mes yeux
puis 12 feuilles
28 stylos
14 allumettes
2 boites
...
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Je regrette le bus de 23h à destination de Oujda.
Je regrette tes chewing-gums bleus collés sous ma hanche.
Je regrette n'avoir qu'un seul corps pour tenter te séduire.
Je regrette tes 30 ans à rayures.
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Pour Leil,Alors c'est toi, il a fallu que tu sois mon petit bout de papier, mais même si ce n'était pas le cas, je t'aurais écrit à travers tous les autres prénoms.
Mais c'est toi, encore plus toi que si ça avait été une autre.
Je vois les pages qui ne sont pas miennes se saturer d'encre, pendant que je te rature maladroitement, encore et encore.
Tu dois avoir la main légère, occupée d'une femme qu'elle ne connait que trop bien.
Le sort se plait à me narguer, pourquoi me revient la lourde tâche d'écrire à l'autre moi ?
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J'ai délaissé mon totem, il en saignait en rêve. Je promets de plus belles choses.
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Normale, très normale et banale
Je souris beaucoup
Je bonne manière
Je m'efface, je me contiens
NormalBête et con, trop bon trop con, trop con pas assez brillant
Je ne brille pas c'est rassurant ?
Oui, puisque normale et normal vous est suffisantAlors crédule et pas méchante
Oui bonjour! bien sûr que tu peux
moi? jamais je ne veuxMais oui prenez une partie de mes cheveux
Et vous madame?
Mon homme vous hormonale?
Normal, je pas scandaleMon ombre vous est fatale?
Tout de suite je banaleExistez beaucoup,
rassurez vous
Je normal.
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Fernando Pessoa:
"Nombreux sont ceux qui vivent en nous ;
Si je pense, si je ressens, j’ignore
Qui est celui qui pense, qui ressent.
Je suis seulement le lieu
Où l’on pense, où l’on ressent.J’ai davantage d’âmes qu’une seule.
Il est plus de moi que moi-même.
J’existe cependant
À tous indifférent.
Je les fais taire : je parle.Les influx entrecroisés
De ce que je ressens ou pas
Polémiquent en qui je suis.
Je les ignore. Ils ne dictent rien
À celui que je me connais : j’écris."
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Je suis emprisonné entre quatre murs avec un thé aux fruits des tropiques, une douleur au ventre et la force arrogante de quelques lignes, qu'un certain Arthur R écrivait un siècle avant ma naissance, pour (j'en suis certain ) m'emmerder personnellement:
Loin des oiseaux, des troupeaux, des villageoises,
Je buvais, accroupi dans quelque bruyère
Entouré de tendres bois de noisetiers,
Par un brouillard d’après-midi tiède et vert.Contrairement à lui, je décide de virer les artifices et d’écrire simplement ma matinée. Je me rappelle qu’il y a 9 ans de cela, je faisais l’école buissonnière pour la première fois à cette même table, soudain la prison devient confidente.
« Psst » dit le sac des tropiques, « Sagement ridicule ta ville, qui avale quelques millions de cafés chaque matin, "pressés" autant que les gorgent qui les ingurgitent. Et ces mots croisés? C'est pour entretenir l’intelligence ou déguiser l'ignorance? »
Je vois passer dans la rue des chaussures que la boue ne ralentie pas, aller vite, toujours plus vite.
J’ai encore mal au ventre et les tropiques ne veulent rien y arranger.
« Yew » disait le merdeux de petit sac au gout lotion pour cheveux colorés (goûtée, approuvée et non appréciée), « tu attends quoi planté là seul et mal rasé? »J'attends le déhanché salvateur, pour oublier qu'un verre d'Arthur me parle en ce moment.
Arrive enfin ma gourmande,
Café chantilly à la main.Vertigineuse,
perchée sur deux tours à scandale,
trop élevées pour un 8h du matin et pas assez pour son ego,
chevelure réclamant le droit de véto, colorée aux lotions approuvées par mes 3000 papilles.Je ne sais jamais si c’est sa nuit qu’elle achève ou sa journée qu’elle débute lorsqu’elle me rejoint à cette heure, mais elle écrase toujours le T du thé qui m'enlise.
- Hé!
- Mademoiselle!
- Encore un stylo à la main, toujours à écrire ! Rassure moi, c’est ce mardi que tu dois cesser d’être prévisible non ?-Oui on en a convenu ainsi, sauf que cesser de l’être mardi ne me rendrait que plus prévisible.
- Bonjour
- Très bon.
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اسمي أنا ؟ دعنا من الأسماء
رانيا .. أم زينب
أم هند .. أم هيفاء
أسخف ما نحمله يا سيدي الأسماء
Nizar
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